Les raisons du mouvement de grève
L'ensemble des syndicats de la Société Générale appellent à une journée de grève mardi, pour la première fois depuis l'arrivée du directeur général Slawomir Krupa, après l'échec en fin d'année dernière des négociations annuelles obligatoires (NAO).
La direction étant « restée sourde à nos demandes », elle nous « contraint au rapport de force », indiquaient les syndicats (CFDT, CFTC, CGT et SNB CFE-CGC), dans leur appel le 6 mars.
Ils dénoncent la politique de rémunération du groupe, pas à la « hauteur des efforts engagés », et les « freins à la mobilité », ainsi que des « conditions de travail toujours détériorées » au fil des « plans de restructuration successifs ».
La fusion en 2023 des deux réseaux historiques, Société Générale et Crédit du Nord, s'accompagne de 3.700 suppressions de postes en agences, toujours en cours, et d'environ 950 suppressions dans les fonctions centrales.
Sources :
« Une pression terrible »... Les raisons de la grève chez Société Générale