Près de 7 Français sur 10 partiront en vacances cet été

Rédigé le 12/07/2024

Ipsos a réalisé la 23e édition de son Baromètre annuel des Vacances pour Europ Assistance. Cette étude analyse les tendances de vacances des Français.

Les tendances mondiales du voyage en 2024 : le voyage apparait comme un moyen d’évasion revigorant et apaisant dans un contexte mondial incertain.

A l’aube de la saison estivale, le baromètre 2024 reflète un appétit fort et toujours croissant pour le voyage à travers le monde.  Alors que le contexte international autour du voyage évolue, apportant de nouvelles contraintes ou préoccupations telles que la sécurité, l'inflation, l'incertitude géopolitique ou le changement climatique, les enseignements de ce nouveau baromètre mondial des vacances mettent en lumière les tendances émergentes et l'évolution des préférences des voyageurs.

Quelques chiffres et éléments : 

Les Français conservent leur enthousiasme à l’idée de partir en vacances cette année (77%, +1 pt par rapport à 2023 et +6 pts par rapport à 2022), 68% prévoient de prendre des vacances entre juin et septembre et 64% ont l’intention de partir.

Le budget continue de générer des inquiétudes à de multiples niveaux :

  • L’inflation impacte l’enthousiasme des Français à partir en vacances (76%), et plus concrètement leurs projets de vacances (42%).
  • Les vacanciers se préparent à réduire le nombre de destinations ou faire des économies sur le type de logement, le budget nourriture, visites ou activités sur place...

Les Français restent des champions du tourisme local, préférant, plus que la moyenne européenne, passer une partie de leurs vacances dans leur propre pays pour leurs congés d’été (42% vs 30% en Europe).

L’empreinte écologique liée à leur voyage impacte l’enthousiasme de près d’un Français sur 2 (45% vs 40% pour les Européens), mais l’écart reste marqué entre leur conscience écologique et leurs habitudes.
Certaines nouvelles tendances de voyage intéressent davantage les Français que leurs voisins, notamment le tourisme « slow » (76% vs 69%), voyager vers des destinations moins touristiques visiter des lieux moins fréquentés (75% vs 70%) ou participer à des séjours culinaires (44% vs 37%). 

Enfin, le « workation » demeure une pratique encore peu développée en France (20% vs 27% en Europe).

Retrouvez l'ensemble des données de l'étude sur le site de l'IPSOS